Il était une fois, bientôt 2 ans, le 20/01/2012, au pays des merveilles de la SEP, débutait ma rencontre et mes aventures en compagnie d'une gentille petite seringue prénommée COPAXONE.
Ce qu'il faut savoir, c'est que la petite COPAXONE, a croisé un jour mon chemin, suite à une rencontre organisée, par mon facétieux chapelier fou de mon pays des merveilles de la SEP à moi , mon neurologue.
COPAXONE me fut présentée comme l'héroïne de ces aventures qui allait commencer, à savoir comme celle qui peut-être m'apporterait une solution pour permettre d'empêcher la progression trop rapide de ma squatteuse corporelle préférée, ma Saleté d'Enquiquineuse Perpétuelle (je faisais au début de la prise de ce traitement hors période grossesse entre 1 à 2 poussées par an).
Car, en fait, la grosse méchante, dans ce conte que je suis en train de vous narrer (Note de la rédaction : qu'est ce qu'elle cause bien l'auteure de cette histoire ), c'est la SEP. Une très vicieuse, insidieuse et grave maladie incurable (même si peu de monde la voit comme telle, en raison de la diversité des handicaps qu'elle provoque et qui ne sont pas forcément visibles).
Donc, il y a 2 poignées d'années, nous avons commencé à parcourir ensemble COPAXONE et moi, les tortueux chemins de la forêt maléfique de la SEP.
Jusqu'à il y une semaine, j'utilisais pour tenter de contrer les vilians tours de mon ennemie la Saleté d'Enquiquineuse Perpétuelle, pour m'administer seule COPAXONE dans le corps, un stylo auto-injecteur.
Mais, cela me provoquait de telles douleurs dans la partie du corps que je choisissais de torturer (oui, je dis bien torturer, tellement, la molécule que je m'injecte me fait mal quand je la reçois), que j'avais des difficultés ensuite à me servir de ma jambe ou de mon bras, jusqu'au milieu de l'après-midi.
La douleur était tellement forte, que j'avais même peur d'appuyer sur la gachette du stylo et plus du tout envie de continuer à parcourir les sentiers battus de la forêt maléfique du pays des merveilles de la SEP, voire d'abandonner COPAXONE au milieu de la forêt pour ne plus ressentir une telle sensation. Et pourtant je suis dure à la douleur, il fallait vraiment qu'elle soit difficile à supporter.
Cette douleur s'expliquait par le fait, que le stylo m'envoyer tout le produit contenu dans la petite COPAXONE, de façon très rapide, ce qui me provoquait, tout de suite, une induration au niveau du point d'injection de la taille d'un oeuf de caille et ensuite s'en suivait cette terrible sensation.
Alors, parce que je ne suis pas du genre à baisser les bras, comme ça, j'ai pris entre 4 yeux COPAXONE et mon courage à bras le corps, pour me faire mes piqures journalières, sans l'auto-injecteur et ainsi maîtriser le débit de réception de la molécule.
Et là, les vilaines douleurs, qui ont commencé il y a 1 mois, ont presque disparues, pour ne laisser placer qu'à de très supportables petits picotements.
Bon par contre, je m'y prends sûrement comme un manche, pour introduire ma seringue de COPAXONE dans la cuisse ou dans le séant , mais d'une part, je ne souffre plus si fortement, et d'autre part, je suis surtout fière de moi, car si j'utilisais l'auto-injecteur, c'était parce que j'ai peur des aiguilles et que la petite COPAXONE ainsi cachée sous ce déguisement m'inpressionnait beaucoup moins.
Aujourd'hui, je m'y prends de la manière suivante pour viser le membre à torturer très beaucoup moins et ça me convient parfaitement et vous devriez essayer :
Pour terminer, cette pas très réussie histoire, sur mes aventures avec la SEP et son traitement, trêve de plaisanteries, je dirais qu'en bilan, j'arrive à me faire toute seule mes injections de COPAXONE et c'est sûr pas comme le ferait une infirmière, mais l'essentiel pour moi, c'est de continuer à me promener sur les routes du pays du merveilleux de la SEP avec ma copine COPAXONE.
Car finalement, je peux dire que grâce à elle, cela va faire un an, que je n'ai pas fait une seule poussée et c'est le plus IMPORTANT !!